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  • Photo du rédacteurOcéane d'Amicapets

Le bien-être animal

Le bien-être des animaux qui vivent sous la dépendance des humains, animaux d’élevage, de compagnie, utilisés à des fins scientifiques, ou de zoo, prend une place de plus en plus importante dans notre société.

Article L-214-1. Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu'envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité.


Le bien-être d’un animal se base sur sa capacité à ressentir des émotions, sur sa nature sensiblece qui a été démontré par les recherches scientifiques depuis de nombreux années et a également été inscrit dans la loi .

Tenant compte de ces éléments l’Anses, a établie, en 2018, une définition scientifique du bien-être animal, précisant toutefois que celle-ci pouvait-être amenée à évoluer en fonction des nouvelles connaissances scientifiques.


" Le bien-être d’un animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal." (Anses, 2018)

Si la définition de l’Anses est une définition scientifiquement approuvée, dans la pratique, elle peut apparaître difficile à mettre en œuvre car très théorique. C’est pourquoi, s’appuyer sur une définition plus opérationnelle peut s’avérer pertinent pour une évaluation concrète. La définition opérationnelle la plus communément admise est « Le principe de cinq libertés » :

  1. Libre de la soif, de la faim et de la malnutrition

  2. Libre de l‘inconfort. L’animal doit bénéficier de bonnes conditions de repos (confort thermique, qualité de l’endroit) et de tranquillité (ne pas être dérangé).

  3. Libre de s’exprimer. Ses comportements doivent être au plus proches de ceux observés dans la nature. La préservation des liens sociaux est particulièrement importante.

  4. Libre de la douleur, de toute blessure et de la maladie. Il doit être en bonne santé (celle-ci doit être suivie et préservée) et ne pas subir de mauvais traitement (la maltraitance peut être condamnée).

  5. Libre de la peur et du stress.

Ces « libertés » doivent être toutes évaluées positivement pour que le bien-être soit respecté.


Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende.





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